jeudi 1 juin 2017

N'en avez-vous pas assez d'être le caillou quand vous êtes en vérité un diamant éternel ?



Le caillou et le diamant

Drôle de titre pour un message porteur de lumière, en fait cela est très représentatif qui représente bien la conscience incarnée en ce monde, en cette matrice, d'où elle fait face à ses propres illusions. On dit souvent que tout est lumière, que tout est juste, que tout a sa raison d'être, comment comprendre cette vérité, comment l'intégrer pour y comprendre toute la lumière décrite en si peu de mots. L'homme est à la ressemblance de ce caillou, cherchant la lumière à travers le regard, à travers la forme qu'il incarne en cet instant présent, une fenêtre sur la globalité. En d'autres mots, un réceptacle dans lequel il perçoit la lumière omniprésente, autant en son intérieur qu'à son extérieur. Pas évident de comprendre le vrai sens de ce qui est partagé. Nous sommes des pures consciences incarnées dans la matière, nous avons choisi de prendre forme qui joue un rôle primordiale dans ce que nous sommes venus accomplir, intégrer en tant qu'âme, conscience et esprit. Sommes-nous le caillou ou le diamant ? En fait nous sommes à la fois le caillou et le diamant. Qui que l'on soit dans cette matrice, cet univers, nous expérimentons à travers la forme, qui nous sert de corps émotionnel, à comprendre dans quel univers nous sommes en train d'apprendre et d'évoluer. Dans ce message le caillou représente la forme, la conscience que nous sommes, apprendre à vivre des émotions, des sentiments, des ressentis. On pourrait même dire que c'est à travers la forme que l'on est lumière, que l'on devient en conscience. En fait tous les hommes, incluant les femmes se ressemblent, tous ont des croyances, ont des peurs, ils ont tous une part d'ombre et de lumière, créant ainsi une personnalité unique, chacun avec son propre chemin de vie, de lumière.

Tant que l'homme croit que sa réalité est un amalgame d'ombre et de lumière, de bon ou de mal, de paix et d'injustice, d'amour et de haine, de beau et de laideur, etc. Il reste dans cette conception, restant cloîtré dans ces illusions. Gardant en lui une part d'ombre et de lumière. Il reste semblable à un caillou, ayant sa propre luminosité et obscurité, il est à l'image de ses croyances, peurs, blessures, la représentation de toutes ses mémoires.  Tout est un, plusieurs ne comprennent pas le sens de ces mots, cela veut simplement dire qu'en tant que conscience incarnée, tout ce qui se trouve à l'intérieur, est la somme de nos mémoires, pensées, croyances et autres ne font qu'un, ainsi que tout ce qui se trouve comme manifestation, projection extérieure. En fait nous sommes à la fois l'unité et la globalité, l'alpha et l'oméga, la goutte d'eau et la mer, le grain de sable et le désert. En fait ce que l'on croit séparé de notre forme en fait partie, tous les êtres humains, toutes formes de vie, peu importe la provenance, tout en fait partie, tout est soi, tout est un. Le fait de juger qui ou quoi que ce soit, revient à mettre de l'ombre dans sa propre conscience, en son propre réceptacle. L'ombre que l'on voit de l'extérieur ne fait que dévoiler ce qui se trouve en son intérieur.


En tant que conscience incarnée dans une forme humaine, qu'est-ce que nous devons comprendre de notre présence en ce monde, de cette création, de toute cette projection et manifestation dans la matière, espace et temps ? Simplement que nous en sommes les créateurs, que tout est lié à la forme, que tout est un, qu'il n'y a rien de petit ou de plus grand. En tant que conscience nous expérimentons notre propre globalité, dans toute sa diversité. Pourquoi cette matrice, cet univers et tout ce qui est, se présentent à nous ? Pourquoi devons-nous faire face à tout ce qui se présente à soi? Ce monde, cette matrice, cet univers, quelle que soit la réalité qui se présente, tout n'est que notre propre reflet, l'image que nous nous faisons de la réalité présente, celle-ci est différente selon la forme adaptée conforme à une réalité quelconque, cela reste que tout est notre reflet. Pourquoi les maux, toutes ces souffrances, toutes ces peurs font partie de notre propre univers ? C'est qu'en tant que conscience, nous le créons, nous le manifestons, nous le projetons. Qui que l'on soit en ce monde, reflète sa part d'ombre et de lumière, son aspect émotionnel, sa relation avec cette même réalité omniprésente. En fait quelle que soit l'âme incarnée, elle ne fait que vous refléter ses blessures et ainsi vos propres blessures, que ce soit le rejet, l'abandon, l'humiliation, la trahison et l'injustice, tout et chacun ne fait que refléter ses propres maux, ce que nous percevons à l'extérieur de nous se trouve être aussi en son propre soi.

Tant que l'être s'identifie à ses propres blessures, ce monde ne fait que les lui refléter, rien de moins. Bien souvent on en veut à qui ou quoi que ce soit pour notre état d'être, d'être dans les maux, à vivre dans la souffrance. En fait ce monde en est pour rien, peu importe s'il y a des êtres chers, des proches, des connaissances ou autres, qui vous font vivre de grandes souffrances par leurs agissements. Ils ne font qu'expérimenter eux aussi leurs relations avec la globalité de leur être. Tant que l'être reste dans le jugement, n'accepte pas le choix de chacun, n'accepte pas leur façon d'être, leur façon de vivre, leurs croyances et leurs peurs, cela ne fait que dévoiler la part d'ombre qui n'a pas été accepté, aimé et transcendé par la lumière de l'amour. Comme je vous le dis, nous sommes tous égaux, tous le même diamant, ayant la même lumière divine, mais tant que vous restez identifié à vos croyances, peurs, jugements face aux autres, face à toute cette diversité, vous restez dans l'ombre de votre lumière, car vous n'endossez pas le diamant que nous sommes tous.

En fait ce qui vous fait sentir comme étant un être qui n'est pas digne, qui n'a pas de confiance, qui ne s'aime pas, qui se voit avec plein de défauts, c'est simplement votre identification à toutes vos croyances, faisant de vous l'être que vous êtes en cet instant. Au lieu d'être ce que vous avez toujours été, la globalité, le tout manifesté, qui se trouve en toute chose, en tout ce qui est. Chacun est ce diamant, l'ombre n'est que le résultat de toutes ses mémoires non transcendées, de toute ce manque d'acceptation, car la souffrance vient de ce non-accueil. Le fait de voir la dualité, ne fait que dévoiler sa propre obscurité, juger autrui revient à se juger soi-même. Tout est lumière et amour, tant que vous ne le percevez pas ainsi, vous vous transformer en caillou, voilant ainsi toutes les facettes de votre diamant. Tant que vous n'intégrez pas cette lumière, que toute cette globalité forme les facettes du diamant, tant que vous les jugez, vos faites de l'ombre à votre lumière. 

Soyons conscients que nous ne sommes pas justes la forme dans laquelle nous percevons notre propre lumière commune, nous sommes aussi la globalité, le diamant, le pur joyau, la source une, Dieu, Père/Mère, Marie, Jésus, Bouddha, quelle que soit l'entité de lumière, quelle qu'en soit la forme, tout est un. C'est simplement que nous avons choisi de le vivre à travers la forme, à travers cette fenêtre qui nous donne accès à toute cette projection extérieure, manifestation de l'esprit. Ne nous croyons pas plus petit ou plus grand, cela ne fait que servir l'ego. Nous sommes tous ce diamant, à nous de voir en toutes ces facettes la lumière et non l'ombre. Ce que nous croyons être ombre, n'est qu'en fait que l'expérience de la conscience incarnée dans une forme quelconque à faire l'apprentissage de cette globalité qui n'est rien d'autre que sa part manifesté, projetée dans cette réalité illusoire, tout est un, ne pas le reconnaître c'est s'éloigner de sa lumière. Soyons conscients d'être le diamant tout en étant ce caillou qui n'est rien d'autre que le diamant manifesté et projeté dans la matière, espace, temps.

Celui qui est dans la lumière, incarne celle-ci à tout aimer d'un même amour, cet être endosse ce qu'il a toujours été, ce pur joyau, ce diamant éternel où toutes les facettes brillent d'une même et seule lumière. Faites comme moi, illuminer tout d'un même amour, tout en acceptant la liberté d'être de chacun dans son apprentissage et évolution, ne pas le voir comme étant l'ombre, mais en tant que lumière découvrant toutes les facettes de sa propre globalité.